La lune à mis son chapeau
entre mes trois murs
en mille raisons de chemins
Je te salue
La lune à mis son chapeau
entre mes trois murs
en mille raisons de chemins
Je te salue
Quand il ne reste plus que la rumeur
je fais un clin d'oeil à la lune complice
& prends ma plume pierrot !
T'inquiète j'ai encore du feu !
Ma peau est chaude de son haleine,
de ces mains qui se cherchent
dans l'obscurité des verres brisées...
Poussière d'étoile nue
l'oriflamme est de paix.
Sortir de la boue dans l'ivresse !
Je saigne de la terre mère, d'un chant sacré, d'une vérité,
mais le miroir est de mosaïques
dame coiffée des neiges en été ?
Le silence est d'or au zénith entre terre & mer,
musique déchirant l'espace à cultiver la fin du naufrage
pour planter des graines...
Je saigne des bruits de clefs,
la mienne est de songe !
La lune se fait désirer
Je ne peux plus lui parler
Couper le jus !
Oh when the saints !
Lune noire à genou
J'ai mal aux tripes...
Tu es comme la mer du vent tu n'es jamais le même et c'est pour ça que je t'aime !
Tu as le don des métamorphoses...
J'ai une araignée dans les cheveux... Mon voeux est cassé !
J'attends la belle lumière, mon soleil de minuit la nuit des étoiles filantes...
Ton sourire quand j'ai repris la route de Saint Elme, la poussière des comètes de ton coeur !
Les éboueurs passent, une seule étoile, jour noir, nuit blanche...
Une chouette hulule il fait enfin nuit... Le poison et l'antidote !
Les vitres craquent sous le poids des oiseaux morts ! Un avion passe...
Le coq chante son imposture j'ai allumé une bougie.
Deux sons de cloches ! Je suis ici et nulle part...
Débouche moi je suis la flamme et l'eau !
J'ai froid comme le soleil quand tu es le jour de la fin d'un immense amour... C'est l'amour le pouvoir !
Ivresse de midi je trinque aux p'tits bonheurs...
Dans une taverne borgne j'ai trouvé le sud sans perdre le nord...
Lève toi et marche s'il te plait ! Va au devant de ta chance et de tes illusions. De cette guerre de vivre libre !
Le vagabond aux nues et la bave du crapaud... Remède de cheval ! Je parle aux fleurs et aux corbeaux...
Mon vers est une charogne ! Mes cordes sensibles sont voyantes avec une lanterne magique...
La porte de mon coeur este à Cordes-sur-Ciel. Je suis plus pur que l'oiseau du paradis sur le mouton. Mais mon enfer... Mon coeur ailleurs, toujours ailleurs... Comme le vent d'un poème sur la terre ou sur la mer.
Reste l'arbre qui porte l'aube des résolutions. Des racines, le tronc, un faîte, une forêt de mats.... Un faucon fait des spirales... Je veux apprendre et oublier, me battre avec mon encre sur un petit carnet, aux
carrés de bulles dans un cartoon de brumes et de soleil, de lunes, d'étoiles...
Le jour est la nuit de mon âme, je rêve éveillé !
Je suis le marin de ma maladie d'amour...