Je pleure et n'ai plus de mots...
Nocturne de Chopin la lune est proche dans l'orbite de nos consciences ou de votre inconscience ? Clair-obscur du ciel je ne compte plus mes défaites sur les touches noires & blanches...
Mon train n'est pas sans tache... sans rature rose rouge... comme le sang qui coule dans mes veines bouillantes d'amour toujours mon coeur.... Jusqu'à mon cerveau en paix...
Pourtant je me bats sur la page pour un équilibre entre les fils de l'araignée & les fils de la marionnette ... Je suis un clown triste ! Dans un combat de baratte... Vous pouvez me prendre je ne suis à personne... Vous pouvez me pendre je suis lonesome...
Au bout du fil tranchant de la lame pour couper mon âme prisonnière... mon coeur d'hier...
Poupée russe je suis nu... un coquillage dans un verre d'absinthe à Prague... Prenant les tramways vers le pont saint Charles où les saint bénissent la porte des rêves...
J'ai froid & ma guitare est un feu de joie dans la buée de mes harmonicas... Je joue seul la nuit au pied du fleuve & je t'imagine ma belle inconnue me donnant une main chaude & douce comme la plume d'un oiseau dans un intérieur ensoleillé la vitre ouverte sur la rumeur de la ville qui sonne ces douze coups au réveil...
Mais suis bien seul mélancolie au cimetière.