Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 20:50
L'âme en peine je signe encore
un arrêt de mort,
avec l'idée fuyante d'un bonheur,
les hommes ne s'arrêteront ils pas de marcher vers une plénitude de sang.
Combien de fois ai je dormi à cet endroit avec toi. D'écrire en marchant me
rappelle que je ne peux tout faire pour ta délivrance.
Courir après un rayon. Boire à la source. Et s'allonger dans la constellation
du chien amoureux.
Je ne suis plus d'ici, même d'ailleurs, fantôme entre les divagations, cherchant
à prolonger le désir sur le chemin où tu viens t'accomplir.
Aux mains du racisme la vie n'est qu'une oeillère semant l'humiliation de l'homme
pour affaiblir tes forces devant ce qu'ils veulent assassiner en toi. La beauté
du jour devant les mornes griseries commerciales d'une volonté de profit. Sauve
toi mon frêre, personne ne voudra qu'une pensée grandisse, celle du partage &
de la découverte sans l'oubli. Ce soir je ne rentre pas, je veux vivre ma ville,
me fondre avec l'élément sans l'agressive paranoïa ambiante. Et les mignons
baissent leurs gardes en révérences. Sûr que le premier des arrivistes intégrés
me mettrait dans un asile d'aliéné pour garder sa conscience que tout lui est dû.
    J'aimerais passer un mois dans un monastère tibétain pour m'imprégner du lieu.
"J'admire votre passion" & moi vis comme un fugitif qui n'aurait qu'un coeur & une raison.
Et voilà qu'en fin de route, dans la nuit une étoile brille.
A la Muleta con la musiqua, allégeant le poids du reste à vivre. Surpris
par l'étrange réminiscence d'un rythme qui me vient pour écrire, l'encre plus loin du caprice.
Et les frissons de mon cerveau électrique enchaînent les mots de mon supplice comme de mon entrain
à espérer que tes ondes ne seront que le caillou dans l'eau, une syllabe de sommeil. Suivant cette pauvre donnée,
je te capture pour une liberté à donner. Et cet exil est parfait pour que la planète danse sous l'hydravion au dessus
de la mer, air de ta mélodie douce & chantante appelant l'eau clair de ta chevelure comme dirait l'enfant assis
dans l'ombre, puis courant en plein soleil à la poursuite de sa mère voilée d'un trouble pour le monstre...
Partager cet article
Repost0

commentaires