13 avril 2013
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Tout s'étale
rentre dans les pores de la mélanco
Les yeux perdus vers l'infini
l'inutilité
La sueur dégorge sur l'homme
& dégoutte
des gouttes sous l'oeil amarré
XXX
Mes fleurs mes saisons humides
Elle elle & moi
à le double jeu des émois
(...)
Les deux sont en automne
est sombre dans la mélancolie
car je vois bien dans tes iris
mes ancolies...
XXX
Au réveil
mes habits sont une chambre
mon corps est un lit
mon âme est un drap
où viennent s'endormir les baleines
blanches & bleues
Mais la fenêtre s'ouvre
& le vent emporte mes habits
& le vent emporte mon corps
& le vent emporte mon lit
un drap jaune faisant voile
au chant du colibri.