Je mastique des chimies aux grands airs, nous sommes ta farce? Le vide m'aspire sur ta grille... Juliette m'envoie des enclumes & Roméo est en plume... Arriver au bout de ce qui m'échappe... sortir de ma tombe pour aimer... Je ne suis pas né...
Je mastique des chimies aux grands airs, nous sommes ta farce? Le vide m'aspire sur ta grille... Juliette m'envoie des enclumes & Roméo est en plume... Arriver au bout de ce qui m'échappe... sortir de ma tombe pour aimer... Je ne suis pas né...
Tripes... oeil flou... métamorphose... vision... obsession d'être juste ton soupir... bouffée du manque tout est à faire... coeur animiste... trois singes... Je t'appelles & la ligne est en dérangement...
"Ecoute avec ton esprit plutôt qu'avec tes oreilles."
Reclus dans le silence, il faut me taire... Il me reste de cette encre noir pour voir avec mes défauts, avec mes erreurs... Je décolle sans obsession de la femme qui m'a fait naître dans une nuit de brumes épaisses... Rien ne nous appartient... Tes richesses mes richesses... Nous sommes des possédés habités par le désir de l'évasion... Nos détours aux carrefours des doutes & ce calvaire avec les réponses d'un ailleurs... Faisons un voeux de silence sur nos états d'ivresses... Lien de fraternité, lien d'amitié, lien d'amour, liens, & les clefs toujours sur le contact... Tant de chiens, tant de dieux, tant de laisses, les mots sont des armes... Et de notre aventure symphonique nous chantons ces nuages là-bas!!!
En marge je sonde
Faire partie du monde
Où sont les harmonies?
Rapide comme le vent à la vitesse de ma déchirure
Courir ta peau...
un grain à lâcher prise
une touche à la terre promise
Blessure des retranchements
Rêvant paisible au retour à l'enchantement
Je suis à la ligne une fleur à la boutonnière de ton ombre
Un rire sur les bords de tes élancements
Enfin je crois que plus que moi tu cries
Accrochons nous!
& puis quand vient le moment de dégager
n'oublie pas le goût de la liberté
Tu étais voyageuse
J'étais en exil
Nous n'avons fait que jouer...
Nous sommes tous les esclaves d'un palais... La loi des monnaies courantes aux symboles des alchimies... Atteindre nos âmes & transformer la haine en un bouddha rieur... Mon coeur peut battre la queue dans le chenille, je peux lécher ta main qui souffre... Les anges s'apaisent dans le sacre de la vie offerte ou le retour à l'espace et son immensité... Nous sommes des planètes & l'apesanteur disparaît quand tes bras offert me sortent... Il serait si simple de maudire quand on perd pied, à savoir sur quel pied danser? Quand l'attraction me pousse à oublier... On peut toujours devenir une brute épaisse du mélange des couleurs? Attentention collision dans le secteur mais tu as d'autres chats à fouetter... Les étoiles tombent... et instants damnés... j'y suis pour rien... Le temps de connecter tous les circuits, de brancher ce qui me sert de capteur pour rendre au monde un sourire... S'élever! Embarque toi si tu veux, mais ne t'oublie pas, le coeur a une raison... Nous sommes des étrangers...
Je suis la flèche enflammée, tu es la cible aimée... Je n'ai rien compris & me perds corps & bien... Pourtant cette voie de garage où je reste & attends le dénouement d'une histoire... Peut-être est il trop tard? Je gâche les choses à vouloir être ailleurs? Soyons présent de notre absence? La poussière maudite est l'ennemi? Toi, cannibale, mangeuse d'esprit... je perds le contrôle... tant mieux! Crucifié à boire ton eau sagesse de l'action... En marge avec les fantômes de ton agonie... à pousser des hurlements de terreurs... Tu chantes les sirènes des freins, spectateur des wagons de folie... Les aiguilleurs doivent se marrer... J'attends...
Le marin des coeurs aux vibrations de la chaleur d'un home sweet home est dans la zone chaude des anges & des mélanges de peaux... L'horloge est sous arrestation & le malfrat a voulu trotter à la hauteur de tes paris... GO! Et que s'ouvre le parachute à la descente de ton lit, la mer d'un pirate amoureux de tes prières... dernière attache avant que s'envole la corolle de ta fleur... Je serais... Je ressens la chaleur comme un espoir de liberté soudaine... Nous pouvons encore faire rire notre enfance... Les barrières tombent... Nous sommes un monde & le style est la ronde des mots danseurs... Notre agonie cherche un souffle au coin d'un rire... Cours... Saute... Aspire à vivre & relâche toi... La magie des coeurs parfumés ont la joie ou l'horreur des senteurs non naturel... Rester honnête serait un peu connaître l'eau qui soulage... Je me baigne de toi... Mais solitaire je dois remonter sur ma page & croiser ma peine qui plane au dessus des grands bonheurs... Des êtres cherchent une liberté qui n'existe plus... Je t'aime...
Angel
je suis dans une histoire incroyable
les anges ont des sexes & c'est la mort qui rigole des larmes
Fais moi rire j'ai eu peur trop longtemps
naphtaline complétement barré
C'est l'étoile qui mène & l'on ne sert que de l'air
Voyageur de ton coeur
repus de son amour
Ton sexe à la place du nez j'oublie mon regard
(...)
Tes amants ont la nuit de tes soleils & l'éclipse des fuites
(...)
Mais tes griffes ont flippé mon radar
l'aiguille des redescentes au sous sol
Cette blessure du dernier amour
l'aspirateur des insouciances
& désunis le bruit neuf de l'espoir
Je pars Je pars
La flèche en feu avec le veilleur
Elans de survies
(...)
Avec tout mon amour papillon de ton annulaire
Je suis à l'index des mutants
avec l'honnêteté des cartes du hasard
en fabricant des ponts.
J'appelle l'inconnue comme une jetée
je suis ailleurs sur le terminal
& n'ai pas les mots pour ce qui arrive!
C'est comme un flux à l'anneau des nues
(...)
Nous avons mariés nos ombres sur les murs
Nous avons erré en chansons
Nous nous sommes baigné dans l'eau clair
Nous avons bouclé la france
Nous nous sommes priés de prendre la route
Nous avons bu les breuvages de chaque régions
Nous nous sommes échappés avec le papillon
Nous beaux oiseaux
Nous échappés du bocal de notre langue....
Page noire
séries de rêves en maque
de tendresse & de médicaments
Art phosphène de la plume
des maux de chutes
des slam de pentes
Attendre le jour pour dormir
écouter les oiseaux
qui se posent sur les branches
Imaginer un monde meilleur!
Le ciel passe du mauve au bleu
Banlieue ouest
suivre les pointillés
& puis se balancer des quand dira t'on
Se contre foutre du non dit
Respirer un instant la ligne
dans ma chambre noire.