Regardez le ciel la terre les oiseaux la mer
Ecoutez le chant du vent & la musique du silence
Sentez l'ivresse monter
Touchez la page avec une plume
Branchez vos antennes sur votre coeur
La machine infernale
Sphinx tête de mort devant la lumière bleue d'un tube cathodique
Phalène de merde collé à l'écran du cul...
Le docteur me demande si ça va... D'après vous ?
Sortant d'un trou d'homme je pue affreusement... Sentant la boue ! Mais je retourne à l'abreuvoir pour animal en quarantaine... et je rejoins la mer...
La terre parle et crie et le grand air fait fumer le calumet de la paix... Et moi aujourd'hui qu'est-ce que je suis ? Cui-cui Cui-cui
Noire étendue de la plaine d'une nuit encore sans lune... Douceur & quiétude...
Va falloir remonter la pente pour redescendre dans la vallée... A la grâce de dieu mille pattes
Je libère mon esprit, je me régénère sur la page entre l'amour et la mort... Ma tête sage sur ton épaule d'encre de folies absurdes... Quand je n'ai plus rien...
Je n'ai plus confiance en moi à part aux chants de la terre des oiseaux de la lune des étoiles d'un soleil qui rechauffe les os... Je crie seul mon amour la nuit le jour...
De la chair à pâte humaine... Que l'instinct du ciel me preserve... Il me faut raccorder mon cerveau... Souffler la bougie et rester dans les ténèbres... Respirer profondément et lentement... Voir la vie autrement...
