15 mai 2007
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Des mots doux et paisibles
Un coeur avec ces possibles
Où est passé ma corne de brume?
Je choque de notre amertume
En écoutant les p'tits oiseaux
Qui se disent merde tout haut
Le printemps est un baiser mortelle
Quand je n'ai plus vent d'elle
Le matin à l'heure du totem
Je danse avec ma flemme
J'écoute le cri des mouettes
Allongé sur les galets c'est chouette
Certains rentrent leurs barques
Moi mes flêches et mon arc
Et je vais assis à une table
Avec le sourire affable
A fable mon amour
Notre vie à rebours
Le matin à l'heure du totem
Je danse avec ma flemme
Aujourd'hui par en dessous
Ta sirène met les bouts
C'est dans le cri des enfants
Qu'elle retrouve sa dent
Calme au bord du vide des ans
Elle pleure sur mes écrans
Chevalier au bras d'une gitane
Qui à vu en moi une manne
Le matin à l'heure du totem
Je danse avec ma flemme
Published by jerome foulatier
15 mai 2007
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Je n'ai posé que des ancres
Amitié à tous les cancres
Mon saxo est une étoile
Un bateau à voile
Il va falloir aller en Manche
J'veux pas que tu clanches
Et le chant du loup
Est la mer autour du cou
Un dos tres ma danceuse
A la pointe une gueuse
Au Norois au Prado à L'époque
Au Son du cor et toc!
Peut-être au p'tit bar bleu
La fleur de mes voeux
Où une gauloise en transe
Au comptoir c'est une chance
Ce soir nous sommes studieux
Il neige un fauteuil pour deux
Un dos tres ma danceuse
A la pointe une gueuse
Me v'là tout tourneboulé
Elle n'arrête pas de m'appeler
Et je ne sais comment faire
Pour qu'elle comprenne que je me terre
Dans mon refuge de haute montagne
A poil sous mon pagne
Et ma guitare un peu raquette
Joue l'empreinte sous casquette
Un dos tres ma danceuse
A la pointe une gueuse
Published by jerome foulatier
10 mai 2007
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Au café de la marine
J'ai des narines
Au café des saints
Oh when the sein!
Au café des anges
Je télégraphe mésange
Au café du phare
Harmonie très tard
Et je chante à chaque médaille son revers
J'suis décoré de gerbes sur mon imper
Au café des punk
I'm drunk
Au café des annars
J'ai trouvé une guitare
Au café du palace
Full aux as
Au café du faubourg
Je débourre
Et je chante à chaque médaille son revers
J'suis décoré de gerbes sur mon imper
Au café de la poste
Des lettres je poste
Au café du PMU
Un cheval en rut
Au café des artistes
Le clown est triste
Au café des philosophes
Mais où est donc Christophe?
Et je chante à chaque médaille son revers
J'suis décoré de gerbes sur mon imper
Published by jerome foulatier
8 mai 2007
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Des ratures complétement ivres
Elle va peut-être lire un livre
Ouvert comme les ailes bleues
Sur un champ avec du feu
Ma gauloise est en cendre
Elle est partie se faire pendre
Et dans cette nuit épaisse
Roule l'étrange papesse
J'attends que le sommeil vienne
J'attends maintenant cette chienne
La chaleur remplie mon corps
Je tourne avec un mors
La sauvage étendue qui perce
Dans la couleur de ses yeux pers
Et dans ce cirque barbare
Je tiens que la barre
A la flotte ma belle!
J'épouse ton ciel
J'attends que le sommeil vienne
J'attends maintenant cette chienne
Mon pote anarchiste
Est un alchimiste
Il me ramène de la bière
A la liberté très fier
Nous voilà rouge sang
A la lanterne en rêvant
D'écrire une drôle de page
Sur les gens de la marge
J'attends que le sommeil vienne
J'attends maintenant cette chienne
Un voyageur qui ne laisse
Jamais d'adresses
M'a invité à le rejoindre cet été
A l'ombre des arbres fruitiers
J'ai peur encore de décevoir
De ma solitude de mon miroir
Un soleil une lune sous la voute
La clef de ma soute
J'attends que le sommeil vienne
J'attends maintenant cette chienne
Published by jerome foulatier
4 mai 2007
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Besoin de tendresse
De tendres caresses
Sur mon ampli chevet
Des médocs un chapelet
Des livres un chapeau de paille
Tout pour que je m'en aille
Rejoindre Morphée
Et le pays trouvé
Dans mes rêves je fuis
Echec et mat ça luit
Besoin d'oxygène D'air libre
Des sorties aus portent qui vibrent
Sur mon bureau une machine
Olivetti Tropical je mâche un Djin
Et retourne au désert de ma lanterne
Quand la tempête mouche un Stern
Alors mes bougeoirs et ma rose
Le vent n'a rien de morose
Dans mes rêves je fuis
Echec et mat ça luit
Besoin de silence après le bruit
A la belle étoile je cuis
Alors viens si tu veux me rejoindre
La lune et le soleil vont poindrent
Et dans mon hamac deux places
Je tisse une toile et des sas
Comme autocombustion sous les nues
Quand je pense à tout ce qui mue
Dans mes rêves je fuis
Echec et mat ça luit
Besoin de secours Merde ma roue!
Est partie avec le veilleur de proue
Plus moyen d'engager un sujet
Ma dame mon rois se font sauter
Alors dans ma case bon marché
Je fait marcher mon rouet
En tapissant d'astre le désastre
J'suis encore sur le cadastre
Dans mes rêves je fuis
Echec et mat ça luit
Published by jerome foulatier
2 mai 2007
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Il m'a appellé mon pote
Moi qui ai les yeux grands ouverts de rien
A cause d'une sotte
Qui m'a pris mon âme même pas un chien
Je regarde les chats de gouttière la nuit
Quand je rentre sans faire de bruit
Et je veux bien une gamelle là-bas
Pour passer la porte qui est là
S'abattre sur la grève
Mon coeur fait grève
J'ai enlevé pour elle mon armure
Je me suis retrouvé entre quatre murs
En me laissant manipuler Ces quatre volontés
Sans plus avoir pied Plus de vie privé
Coupé l'herbe grasse Tarie le pompe d'alcool
Et par le bout du nez maintenant girouette
J'attends HOU! HOU! ma mère la chouette!
Moi le hibou hirsute avec au bout du khol
S'abattre sur le grève
Mon coeur fait grève
C'est une question d'ivresse saine
Elle propose de plonger dans la Seine
Avec des retours à l'envers comme machine
Et tourne le tambour de sa cure
Tandis que j'agonise sur le dur
A la limite de sombrer encre de chine
COMBAT il me faut de l'esprit
Une âme dans un corps je vis
S'abattre sur la grève
Mon coeur fait grève
Un harmonica autour du cou
Je lève les yeux vers vous
Apelle un ange Gaston téléphone
Caresses et bises à l'oeil je te sonne
Pour un moment rieur musique du silence
Quand la plume gratte le ticket d'la chance
En rêvant debout de sérennité de paix
Que la maladie parte voilà mon souhait
S'abattre sur le grève
Mon coeur fait grève
J'en connais qui me maudisse
Avec ma bouée je me hisse
Terre! Terre! Marin du vide
Sourire généreux et impavide
Mémoire labile Bonne chance Boogie
J'ai oublié d'être en vie
Que de mauvais souvenirs
Au compteur d'écrire
S'abattre sur la grève
Mon coeur fait grève
Published by jerome foulatier
30 avril 2007
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Comment faire le grand écart
Quand les idéaux n'ont plus d'étendart
J'ai fait le tour de ma pomme
Et n'aime plus personne
Faudrai pourtant qu'on s'aime
Love love love voilà le thème
Oublier les mauvais souvenirs
Cupidon n'a plus qu'à courir
Selon le nid l'oiseau
Un faune à les crocs
Au fond de mes docs des questions
Mon psy a peut-être de l'imagination
Et moi qui reste moi
Je sors de moi parfois
Peut-être que je vais finir
Espèce protégée du rire
Où mazouté par les sourires
De la haute qui me fait partir
Selon le nid l'oiseau
Un faune a les crocs
Aujourd'hui y'a pas photo
Les cons ont gagné au poteau
Alors je reste dans mon refuge
Ravitaillant ma petite luge
Pour tenir le coup à la fin
Quand l'estomac crie la faim
Elle est bien ta musique caillouteuse
Je rêve d'un chemin pour que tu sois heureuse
Selon le nid l'oiseau
Un faune à les crocs
Published by jerome foulatier
25 avril 2007
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En douceur je pars en regardant mes pieds
C'est eux qui portent l'arbre scié
Et je m'en remets aux vents de libertés
Comme une voile qui attend de se gonfler
Aujourd'hui nous sommes tous à quai
Le train bleu avec une hache déterrée
Alors il faut suivre le sentier
De la colline aux cailloux éthérés
Faut qu'ça ragnasse Faut qu'ça boulègue
Alors dis moi mon bon collègue
Ce sont les chiens qui nous lèguent
L'appétit de courir aux étoiles qu'ont lèchent
Avant de retrouver la dèche
Alors dis moi mon amante
Je suis un bonbon à la menthe
Ou bien ce que l'on jette
L'emballage après la fête
Faut qu'ça ragnasse Faut qu'ça boulègue
Après de longs mois sous le tunnel
Un blues sous la tonnelle
Harmonica entre les dents
Je me grille j'suis un perdant
Qui a gagné le droit d'être franc
Avec les dieux je ne te mens
Le noir les couleurs le blanc
Avec aussi un stylo entre les dents
Faut qu'ça ragnasse Faut qu'ça boulègue
Faut qu'ça déboule que ça roule
Finement en restant bien cool
Sur le siège d'une navette en partance
Pour le cosmos et les vacances
Aux manettes un extra-terrestre
Je ne veux pas que tu te défenestre
Nous sommes les hyper sensibles
Les monstres gentils de l'invisible
Faut qu'ça ragnasse Faut qu'ça boulègue
Published by jerome foulatier
22 avril 2007
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Je suis arrivé tout nu
Dakar monter à cru
Sur un cheval fougueux
Un pirate est amoureux
J'étais bleu électrique
Sur ma peau des tiques
Dans mon cerveau des poisons
Un venin des prisons
Blue bird sur une boîte d'allumettes
Au fond des yeux le feu et sa paillette
Aujourd'hui je n'appartiens à personne
Les cloches la mer je te sonne
Avec une lanterne pour les amours
Les vents les nuits et les jours
L'étoile sous le croissant de lune
Mon coeur oasis sur les dunes
Je bois et je fume tranquille
Dans les bras de la faux des cils
Blue bird sur une boîte d'allumettes
Au fond des yeux le feu et sa paillette
Parlons de la renverse mon frêre
Anarco-pêcheur d'images à terre
Nous ne croyons qu'en la poésie
Aux poètes avec un vers pour la vie
Et manu-military l'encre qui suit
La chanson des oiseaux de nuit
Colonelle Parker je connais par coeur
Les affres du décalage des moeurs
Blue bird sur une boîte d'allumettes
Au fond des yeux le feu et sa paillette
Ma guitare est devenu si fragile
Qu'il me reste les tripes solitaires
Entre la rose et la babile
Babylone veux tu ma glaciaire
Et l'épée des abrutis d'alcools
N'aurons juste que du khol
Pour pardonner le lendemain
Avec le manque du matin
Blue bird sur une boîte d'allumettes
Au fond des yeux le feu et sa paillette
Published by jerome foulatier
22 avril 2007
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Je pèse pas lourd
Poid plume et poor
J'ai cru en la culture
La patrie moine c'est dur
Ecoute le chant des camionneurs
Un volant à point d'heures
Mon tapis vert est dans le couloir
Un peu hall un peu baignoir
Allo stop j'ai perdu la mémoire
Faut qu'je souffle les bougies du miroir
Mes yeus entre deux pôles
Je déserte la gnôle
Mes richesses dans une bouteille
Un récoltant pour des merveilles
Mais c'est la période électorale
A tendance suicide social
Votez moins pire Votez utile
Dans les dents du crocodile
Allo stop j'ai perdu la mémoire
Faut qu'je souffle les bougies du miroir
Mon équilibre dans un carnet
Harmonica mon cas aux harmonies
Petites routes la nuit je vis
En rêvant d'ailleurs dans les lacets
Un baiser à la lune et à l'oiseau
Avec aux fontaines de l'eau
Mes larmes mon sang vont la haut!
Un vent du Norois du Prado
Published by jerome foulatier