Esclave de mon isolement
de ma solitude...
Bruits de portes Bruits de clefs
& cette ascenseur...
Mon coeur bat mais le monde
& hors de porté de moi...
Esclave de mon isolement
de ma solitude...
Bruits de portes Bruits de clefs
& cette ascenseur...
Mon coeur bat mais le monde
& hors de porté de moi...
Chat perché sur la cime d'un arbre
& qui ne peut plus redescendre
comme une souffle sur la poussière de mes yeux
d'un baiser lointain
Je suis semblable à cette
mouche qui monte & descend
derrière la vitre close...
Je n'attends plus ma délivrance
j'ai laissé passer ma chance
Je suis une autre personne
avec le néant tranquille
& parfois des larmes de crocodiles
dans les sables mouvants
que sont ma vie...
Je vis juste l'instant présent!
J'ai un oeil qui dit merde à l'autre...
& ne comprends plus mon intuition?
Que de troubles dans ma pauvre cloche fêlée
qui laisse passer encore un peu de lumières
La lune... les étoiles... le soleil... la terre
L'univers est infini & nous sommes si petit!
Ô désespoir de vivre je n'ai plus aucuns désirs
mais il faut faire flèche de tous bois
& viser au coeur de la cible!
Je suis tourmenté
La partie gauche de mon cerveau
n'est pas d'accord avec la partie droite...
Une fois de plus le château de sable
a prit l'eau à la grande marrée
Le jour se lève & je ne veux rien
On ne peut vivre sans amour!
Que de longs soupirs...
je souffle sur les braises mais c'est fini
car maintenant parfois je me hais!
Ma mère me manque un peu comme une morte
mon coeur a les yeux crevés à l'artère aorte...
Oublie ton téléphone c'est bien mieux j'ai cru
mais je ne te vois plus... couper le son... couper le jus...
Moi je traîne du lit au canapé
sous des horizons en flammes
Sentinelle dans ma guérite
abeille de ma came!
J'ai froid sous mes nippes
bleu encens j'allume les bougies
& je jongle avec la poésie...
(...)
Rouges balles de mon sang
Lise a cent ans!
Sous la voie lactée
je vais aller rêver
dans un livre
le matin ivre...
Cette ombre de mon ombre
d'un univers sombre!
Elle ne rit jamais
n'aime que jouer
à des jeux sérieux...
comme les enfants du bon dieu
Le royaume est il sage?
Je ne suis que de passage...
(...)
Exil poétique
Le jazz des neuroleptiques
le blues des anxiolytiques
& tac-tic tac-tic tac-tic
d'une pendule arrêtée à l'envers
quand la nuit j'écris des vers
Je suis né pour mourir
d'un grand éclat de rire!
Moment d'absence & silence radio
Vie décalée cette nuit j'vois plus haut!
J'ai fait le tour Un mur en face
a joué à pile ou face?
Je n'ai pas hâte de me coucher...
Je n'ai pas hâte de me lever...
Je l'ai sur le bout de la langue!
Un trou dans le cerveau
Burracho je tangue
en feu mon cerceau...
& je danse sur les mots
oubliés de mon caveau...
Le regard neuf je poursuis mon chemin de traverse
& je veux écrire encore & toujours en perse
des mots d'amours & d'amitiés
des reflets de mon âme déchirée
avec une plume d'ange
une étoile qui dérange...
Dans ma pipe à opium il y a une chouette pleine de sagesses...
En écoutant Sonny Terry
pourquoi tu vis ainsi?
Tu couchant au zénith
te levant sous l'orbite
Etes vous bien sûr d'être vivant?
J'en doute? "Les morts parlent en dormant"
Et pas moyen de sortir de cette torpeur...