Je suis où tu es... Ne me quitte plus! Tu es dans mon coeur... J'ai besoin de toi & tu me manques! Comme la force d'une étoile... tu es ma magicienne... & je suis heureux de te retrouver dans ma nuit dame nature...
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Toi qui me donnes de quoi rêver
ce soir je ne vais pas me souler
Ivresse saine de ton rire
& dans la braise un sourire
Le feu de ton regard qui me perce
comme autrefois des yeux pers
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d'une nuit si noire que mes yeux sont devenus transparents à l'enseigne des coeurs qui saignent... Larmes rouges qui tombent comme pluie sous le nuage opaque de la folie d'un garçon sauvage enchaîné aux squelettes d'un vaisseau fantôme.
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que bientôt reviendra la flèche d'une cathédrale gothique & cent clochers pour me greffer un pavé gravé d'une rose...
Mange mes pétales saigne à mes épines ici les chiens ne dorment pas de la nuit... Ils aboient l'enfer de leurs chaînes & cet anneau de justice divine...
Je les écoute lécher la rosée pour du frais des nues...
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Je m'étais reconstruis dans l'affliction... château de sables que la mer emporte sur un autre rivage... Joie! Joie! Fragile destinée... le fluide épuisé il revient là-bas en Méditerranée après bien des apnées!
Mais que faire du bâton & de la cane? Sinon les plantés sur une cime avant l'heure bleue quand la bougie brûle & que seul existe le musique du silence.
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Ton étoile filante est un papillon qui virevolte & plane droit sur sa ligne éphémère... Des météorites de l'âge de feu sur un pétale de rose...
Le serpent cosmique digère l'étoile qu'il a avalé... il va la recrachée dans la fulgurance muse fixe de mes voeux... tu déchires mon ciel avec lenteur & petit à petit l'oiseau bleu fait son nid au creux de mon coeur.
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Danseur de mots sur le fleuve amour... borborygme d'innocence une bougie brûle... Je viens de perdre l'élan mais il m'enveloppe de sa chaleur alors je vais boire de l'eau-de-vie du Berry.
& ma pueblo se consumme
là dehors je fume...
à la sortie du Saxo
Sursum Corda!
les oiseaux sont hauts
& de mes pas
il fera beau
& chaud!
La cloche sonne la fin
Je n'ai pas perdu ma faim!
Ma soif de vivre
toujours ivre!
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Elle te soigne! De tes douleurs
de tes souffrances de tes peurs!
Elle te soigne! Belle aide soignante
du cerveau de feu qui s'ensanglante!
Elle te soigne avec joie & douceur
du sortilège & des malheurs...
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entre ciel & terre
entre mer & terre
un capitaine corsaire?
Terre! Terre! Terre! Terre!
Tu me donnes l'amour
de tous les jours!
& je foule les herbes hautes
bégaie & saute!
Sur des mots des ficelles
pantin de mes ailes!
Je te veux dans ma nuit
d'alarmes les oiseaux crient...
Puis avec un délice inassouvit
regarder les étoiles l'infini!
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