La machine infernale Sphinx tête de mort devant la lumière bleue d'un tube cathodique Phalène de merde collé à l'écran du cul...
Regardez le ciel la terre les oiseaux la mer Ecoutez le chant du vent & la musique du silence Sentez l'ivresse monter Touchez la page avec une plume Branchez vos antennes sur votre coeur
La terre est lourde lourde lourde Si lourde Qu'elle va finir par perdre l'équilibre !
Le cri du hibou je suis à ma quatrième vies et j'ai bien des petits une portée de musique sur un vers français j'attends de renaître à nouveau !
J'ai regardé le printemps les yeux de l'arbre son sourire est brillant mais me voilà perché sur son odeur de fleurs & les fruits attendent mon bec
Un glaçons dans le cœur... Des plombs qui sautent... Des guerres raciales et économiques... Le grotesque de l'homme...
Black spider dans l'évier, je vomis dans la toile de la bière et mon sandwich... Ça lui fera des vitamines.
J'ai trinque aux étoiles... Une étoile filante... Le lendemain il était mort... Je suis un nègre blanc avec de l'amour à revendre sur la place de la calandre...
Je questionne la flamme... Où aller ? Rose des vents ! Où la note bleue ? Maudit blues de partir !
Je garde mon cœur bien au chaud et trinque aux mutants... Le serpent à plume veux vivre encore et toujours ! Lege de cosmos et blindé... El gato de su madre !
La lune est douce et enchanteresse... Ronde et belle... Le lait du matin ressemble un peu à une carline...
J'ai la page blanche au bout de la langue... Ineffable attrait d'une poésie que je ne connais pas ? Mais qui est en moi... Quand reviendra telle ?
Que la marais montante des mots effacent sur la plage... Oublié par l'encre d'un fantôme, invisible est souffrant du mal de terre... En orbite autours des tours d'une cité avec sa lanterne rouge...
Main de feu main de glace la magie un peu dans ce palace... Sagesse garde moi en vie sous l'arbre de vie...
Chaque jour sa flèche vole bien droite dans un seul but atteindre la cible de vivre encore...
Un baiser à la lune & à l'oiseau Avec aux fontaines de l'eau Mes larmes mon sang vont là-haut Un vent que je vole aux mots...
Je suis un fantôme Hou! Hou! Hou! Avec de lourdes chaines Clic! Clac! Clic! Clac!
ça reviendra la poésie comme un cri! un oiseau de nuit XXX Une rose orange dans le ciel la nuit vient la cueillir XXX
Un chapeau de pluie un grand chapeau d'orages de raisons & de coeurs XXX
Mieux vaut suer que de trembler Les coqs chantent dans les collines & je me sens comme un funembule sur son fil...
Mais c'est où chez moi? J'ai perdu ma fusée à l'atterrissage bousillée! Des amours de toi... C'est le bout de la route dans ma soute Me préparant à l'exil Seul sur mon île? Je branche mes antennes loin de la haine avec pour tout radar un éternel zonard...
Un baume... une esquisse exquise! Un baiser sur mes lèvres ouvertes... Un vent de toi... Je suis un hibou avec des lunettes astronomiques & encore une fleur bleue malgré la quarantaine! Mais je me ferais bien tatouer une rose noire dans le dos... Dans...
& ma pueblo se consumme là dehors je fume... à la sortie du Saxo Sursum Corda! les oiseaux sont hauts & de mes pas il fera beau & chaud! La cloche sonne la fin Je n'ai pas perdu ma faim! Ma soif de vivre toujours ivre! XXX
d'une nuit si noire que mes yeux sont devenus transparents à l'enseigne des coeurs qui saignent... Larmes rouges qui tombent comme pluie sous le nuage opaque de la folie d'un garçon sauvage enchaîné aux squelettes d'un vaisseau fantôme. XXX
Toi qui me donnes de quoi rêver ce soir je ne vais pas me souler Ivresse saine de ton rire & dans la braise un sourire Le feu de ton regard qui me perce comme autrefois des yeux pers XXX