Je pleurs & tu ne m'écoutes pas! Moi aussi j'ai le droit de souffrir! & je ne baisse pas ma culotte Même si je me suis fait enculer Je hurle dans ma grotte Enfin un vent de liberté!
Encore un jour de solitude Je commence à en prendre l'habitude De ne voir personne jour & nuit Une voix me dit de faire du bruit! Mais dans ma maison en carton Je ne peux mettre du son.
Je pourrais crever sans que personne S'en apperçoive Le temps me sonne De fumer & de boire la nuit seul Avec une flamme qui n'est pas veule Elle accompagne mon espoir d'écrire Une ligne au lieu de mourir.
Encore un moment à tenir bon Une bougie sur le point de s'éteindre Une hallucination rien de bon ça refroidit de ne pas peindre La couleur de ce triste jour Quand meurt un amour.
Je ne sais plus si je pleurs? Ou si je ris? Ce monstre te fait il peur? Je m'enfuis Chemin de traverse M'expose à l'averse En pensant que j'oublie Toute sa folie Je ne veux pas claquer des dents Quand tu gueules je ne t'entends...
Attendre mais je ne peux plus attendre Avec de l'urgence à revendre Etre dans le marche ou crève amour ça ne va pas du tout Il me faut une trève Que je puisse voir venir le jour & la montée de la lune & de la sève.
Sur le blanc de la page Un oiseau en cage Ouvrez la porte Pour qu'il sorte! Sur le blanc de la page Un jeune page Qui cherche l'amour Au point du jour Qui cherche la liberté Comme on vient rêver!
Tu verras la nuit est longue Tu rêves de formes oblongues Demain si vous le voulez bien Je ne ferais rien! On peut progresser Pour un vent de liberté Pouvez vous vivre sans écrire? Trouver le mot juste à lire... Laisse venir l'équilibre fragile Entre...
Il me faut tenir encore Ne pas céder à la mort En t'appelant encore une fois Car pour toi je n'ai plus de voix Reste le silence musical & le boucan bien pâle Que tu fais en partant Vers d'autres vents Moi je reste sur l'écueil De ton bel oeil...
Les larmes de l'inconnue Dans le trouble vois tu? Combien la souffrance est grande Assise toute seule dans cette rue Cherchant une quelconque offrande Qui pourrait transcender le connu.
Quand le lointain se fait proche Que je fais mes poches Pour changer de saison & trouver le bon ton Une place pour l'insaisissable Quand tu te mets à table On écoute pas seulement ce que l'on entend Ouverte la présence d'un nouvel à quand? C'est inépuisable...
Il fait presque toujours beau chez lui.
- Ma vie elle va être seul jusqu'à ma mort? Instable à se cogner dans les coins - Prends moi la main & je te guiderai Vers la rêverie & la liberté! Instable jusqu'à l'infidélité...
Avec mon pied bot & ma maladie d'amour Je vis au jour le jour! A conjurer le mauvais sort Je sais nous avons tort... Le squelette en sucre qu'on mange pour la Toussaint & la pointe frémissante de tes seins!
Quelle heure est il mon amour? C'est quoi ton parfum dans l'insomnie? Que veux que je te dise? Il est 3 h 07 du matin Je sens que tu es aux anges Dans ton lit je voudrais dormir.
Elle m'appelle & je bats de la queue Frétillant tout au fond au creux De mon trou de poussières De mon trou de l'an d'hier A quatre pattes dans mon appartement Je glisse sur une peau de banane & mens.
Un homme de passage "Ecrire ne sauve pas" Pourtant ça y contribue Des retours à la ligne comme des retours à l'endroit L'endroit où s'éveillent les mots comme des perles Que l'on enfile dans la nuit De nos envers en vers En vert & contre tout! Enfin presque...
Arrête toi Foulate! Colle toi à un zinc Abreuve toi d'hommes & de femmes Fait la mouche aux sucres de ta liqueur Dans les coeurs un ange & un démon Hip Hop Flat Mon sourire généreux.
Les murs m'angoissent Les femmes m'angoissent Le centre ville m'angoisse La télé m'angoisse Ceux qui ne veulent pas grandir m'angoissent Les vases clos m'angoissent Les guerres m'angoissent Les bruits de bottes m'angoissent Les bruits de pantoufles m'angoissent...
Un pird dedans un pied dehors Bouffée délirante... Ou angoisse existentialiste? Je veux rester entier! Loin des maladies "Ecoute moi" Non! Oui! Bien Bon...
Balance des blancs "La figure du désir en un instant" Les tribulations du phallus Trop de mots morts & d'armes Le fatras occidental.
Il nous échappe le marchand de sable nu Mon boulet & ma plume Le mariage du ciel & de l'enfer ça ne m'intéresse plus! Je suis ailleurs... Ce que je veux c'est une paix intérieure!
La danse des pachydermes de Tom Waits ... Dans l'obscur royaume Nous dialoguons avec les morts Peux t'on échapper à l'horreur? Et malgrès tout le bonheur... Je suis sûre que la beauté existe encore, Le ciel au dessus de notre tête & la morale dans notre...
Il reste l'amour Le claquement des ailes La rose de la foi et le souvenir d'elles Le chant des oiseaux où leurs cris Un point d'orgue sur l'infini!
Je fais la culbute! Il n'y a pas que mes souliers Ma bouche est aussi couverte de poussières.