Les cheveux sont des plantes & l'été est la forge du soleil Vol incertain d'acier trempé trous d'airs des avions de doses
Main gagnante... Main perdante... Main chaude... Abattre les cartes... Valet de cœur et dame de pique...
Va falloir remonter la pente pour redescendre dans la vallée... A la grâce de dieu mille pattes
De la chair à pâte humaine... Que l'instinct du ciel me preserve... Il me faut raccorder mon cerveau... Souffler la bougie et rester dans les ténèbres... Respirer profondément et lentement... Voir la vie autrement...
Le regard neuf je poursuis mon chemin de traverse & je veux écrire encore & toujours en perse des mots d'amours & d'amitiés des reflets de mon âme déchirée avec une plume d'ange une étoile qui dérange...
Tu fais beaucoup de bien à liseur de nuages... Dans ma nuit indienne j'ai retrouvé la chaleur humaine & des rêves... La nature revient au galop sur la page blanche. Petits carreaux pour te regarder prendre ton élan de vie...
Un coeur au bout des doigts j'ai évité le pire! Hello mama comment ça va? Il est parfois trop tôt! Il est parfois trop tard! Je suis dans les ténèbres...
De la fumée dans les yeux une étoile noire sous le miroir j'attends la fin de la chanson d'un frénétique fantôme somnambule sur la page musicien du silence je fais des trilles & des grilles d'accords 1 2 3 4 nuit blanche.
Ecouter la pluie entre deux bougies Ne plus penser à rien juste écouter les gouttes tombées
Mieux vaut suer que de trembler Les coqs chantent dans les collines & je me sens comme un funembule sur son fil...
Terre & ciel mon bouche à bouche
Son grain de folie en chemin de fer... l'oiseau lyre... l'ange blanc & la boue... Je ne suis qu'un paumé sur l'échine du dragon... le hibou au vent noir aux yeux jurés de souffrances... Mais je reste entier...
Mener sa barque Tenir la mer Ramer vers un ailleurs d'idées clairs Prendre de la distance un temps Du recul pour mieux revenir
J'ai roulé contre ton corps soleil dans ma chambre noire... Rassure moi je suis en manque... D'harmonie et de félicite... De douceurs et de caresses... J'ai rêvé mais c'est encore un jour seul...
Deux portes dans le ciel... L'une pour l'enfer l'autre pour le paradis ? Un puits sur la terre pour des vérités... Nous ne sommes plus là alors partir ? Une fleur pour un papillon... Un éphémère qui se répète à l'infini ?
Naufragé sur mon radeau les paupières froissées Mots au compte-gouttes je pense à la mort entouré de requins j'ai faim j'ai soif
J'ai dévale la pente et j'ai raté le train mais je suis tombé sur toi sur une plage sans fin... Alors Me voilà nu enfin dans la nuit d'un réveil...
Remise à flot du navire... Tu es à la poupe, je suis à la proue... Excuse moi pour la main que je n'ai pas tendu... Je rêvais d'un sommeil de plomb...
Une étoile de verre... Des yeux qui se croisent... Lune aime moi ! Comme je t'aime quand je te parle de moi et de mon désarroi...
Tamis de lumière changeante les oiseaux balaient le ciel la musique m'enveloppe XXX Un oiseau c'est assis sur ma tête un jour de fête XXX Le cheval est magique un frisson me parcourt l'échine je lui parle à l'oreille XX
Dans la grande traversée de la nuit j'ai gardé intact mon amour de la vie Bagage léger mon coeur ivre de partir m'emmène jusqu'où voir écouter & sentir De goût il est bien amer comme la bière ce sud ce nord avec une longue route derrière!
Ta constellation de la Lyre me manque & la musique aussi! C'est pourtant ma chance que la partition de ton ciel... ce solfège de la flamme & du feu... XXX
Vlan! Prise tardive! J'entends les voix des sirènes qui me disent de rester de venir Les gens rigolent dehors mais moi je ne m'amuse pas! J'ai la poisse! De mon style?
Les oiseaux pleins de lumières au levant au couchant Il faut percer le béton de la terre! & voyager à pas lent comme une blanche colombe avant la tombe...
Je suis mort vivant à maromme dans un hlm et je rêve très fort de partir ailleurs... Recommencer ma vie d'errant solitaire... Toujours en exil même en terre natale...