Souffler n'est pas joué... Le porc-épic... Le sport épique... C'est euphorique et ça manque pas de piquants...
Quand l'enfer ne sera plus mon sort je serai peut être mort ? Et tous ces non-dits me bouffe la vie !
Quand elle s'amourache, elle s'arrache et se detache... Mais elle va jusqu'au bout du sang qui bout... Un point c'est tout.
Je leche la flamme du dragon aux notes multicolores... Musicien de rue chaude je joue à minuit entre un poème et une bougie... Enfin calme en harmonie...
Larme salée... Te suicide pas ! Un hymne à l'amour ? Pour marcher sur les chemins... La Rose est recouverte de cire mais elle brûle de vivre !
Le cri d'amour, le cri de liberté... Mais où suis je ? Trouvere dans la lavande ou prisonnier d'un jeu atroce ? Bleue campagne et noire cité...
Creux de la vague... J'ai le choix entre la peste et le choléra... Et bah ! Te v'la mal dis donc sur ta jonc ! Souffle vent d'une brise légère !
C'est une mer sans rivage que l'amour, un désert de vents et de flammes... Un chien de l'enfer au paroxysme d'une ivresse sans fin le matin... Vin réchauffe mon cœur qui a froid aux yeux d'une liberté sage...
Tendre baiser sous l'œil d'Osiris... Il me faut marcher longtemps... Combien de temps vais je encore souffrir ? Je ne suis rien et je veux devenir car aujourd'hui je n'ai plus d'avenir... Tout est flou même ma vie de fantôme...
Je ne crois en rien étoile noir... L'injustice de dieu est grande ! Comme l'univers sans vie pour les hommes... Et je suis perdu dans le cosmos, ce vide sidéral, ce néant marginal... Seul seul seul à crever de tristesses...
La nuit est ma compagne de mille étoiles à mettre au clair des poèmes sous la lanterne... Et je brûle de me délivrer du mal à la clarté de mon encre noire comme une source de lumière...
Marcher à reculons sans barrières... La photographie c'était hier... J'avance comme un chapelet aux rythmes de mes prières... Et d'un pas lent quand j'hallucine au matin...
Un mal pour un bien... I put a spell on you... Elle est noire comme la lune... Un bien pour un mal.. Y a pas le feu au lac !
Prisonnier de l'amour et d'un delirium je suis un je suis homme la nuit et le jour... Mais quand vais je me délivrer ? Du carcan des années passées...
L'espoir renaît avec la chanson de Bilitis... Et je me lave le cerveau... Jongleur de mots avec un planeur dans cette île déserte...
Code bar... Le marchand de sables est passé... Mes yeux se ferment aux bordures du comptoir de la même histoire à l'ivresse des rêves...
Pobre corazon... J'angoisse et je suffoque... Alors un fisher man pour sortir... Mais j'ai le gosier à sec entre deux cigarettes... Il faut m'enfuir !
La roue tourne et le temps passe si vite dans mes rêves d'enfant perdu devant le réel...
Une étoile au coin de l'œil... Danse des mots argentiques je me laisse sur la feuille... Une perle dans le cosmos que j'embrasse dans le vide, le plein d'une musique lointaine...
J'attends que ça se décante dans mon alambic de tourmente... Partir ? Rester ? Que faire ? Une saison en enfer... Mais le chemin est de fer et j'ai des photographies à faire !
Nous sommes de vieux enfants à la poursuite du vivant dans un cartoon en noir et blanc avec pour seul vie des chants !
J'entends la mer... Réveil égaré sur les pavés... Et je regarde cet arbre vert prit dans le bitume...
Mon bec à encre noire sous un ciel criblé d'étoiles Je m'allume d'un sizain Je m'enivre d'air pure à la fraîche la nuit sous les constellations
J'aimerais me laver les yeux, ne plus vivre comme un forçat... Homme de paille je brûle comme un phénix pour renaître... Des cendres de ma geôle, des larmes de notre dame...
Demie lune des rencontres amoureuses, il faut du ressort zebulon... Ah ! L'amour élevé en pleine air... "battre la campagne fendre les flots"... A l'envers une photo, à l'endroit un mot...