Je suis dans les coulisses d'un théâtre désert et sans fleurs... Longue traversée d'un tunnel.... Les yeux déchirés par le ciel...
Épouvantail sale je suis... Que de matins atroce dans la poussière et je n'ai qu'un bec pour picorer ça et là ma liberté... Mais que me reste t'il à vivre ? Sans élan de vie la nuit...
Mi homme mi oiseau.. Et qu'importe la météo... La pluie le vent le soleil... Le froid la chaleur... L'espace et la petite boîte crânienne... Harmonicas dans l'arbre de vie !
Mirage assoiffé ma rose est de sable dans ce désert décortiqué où le temps se dessèche...
Une cité angloutit dans le ciel... Les nuages dessinent une île au coucher... Nous pouvons voir mettre à la voile quelques géants... Saint Michel sonne ces derniers coups de cloches qui raisonnent dans mon crâne...
Jeannie tu es une fleur sur laquelle je me suis assis, tu sens bon le muguet et le jasmin... Et je rêve de toi au soleil de ma nuit... Tu éclaires les feux de Ouessant et moi je perds un peu mon sang...
Tu me portes malheur la poisse et la rancœur... Je ne veux plus t'entendre, je ne veux plus t'écouter... Tu es mon malaise et ma déroute sentimentale !
Slow blues... J'ai avalé un clown triste... Des mouches dans l'évier... Papillon noir de mes nuits de veilles... Je suis un vieillard à 45 ans... Ma prison est une camisole chimique !
Anna j'aurais voulu rester dans tes bras, ta rêverie est intense et belle.. Ça change du batteur fou qui ne me parle que de politiques, de médias pour le travail de la République...