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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 01:49

Et pourtant à la rime je lui donne de l'amour

par les grâces sensuelles de l'amanite

Dans l'assiette du cockpit entouré de carlingue

Dis moi?

Ce nuage qui passe est il ton réveil?

 

Dans un gant de velours

Une main ferrée aux waggons de pommes d'amours

L'aiguillage sur l'oreiller de plumes de paons

fait la roue à la loco motivée par les folies du corps

En sueur sous la canicule du feu de ton coeur

qui a pris feu comme des charbons ardents

dans la chaudière du lit où nous ne faisons qu'un

Moi en toi

Toi en moi

(...)

Peut-être es tu ma portée?

Moi ton instrument de phosphènes

quand sous le gant de tes paupières

tu ouvres l'oeil d'une prière onirique

Accrochée aux cieux du métrage

déroule ta bobine encisive

Morsures des azurs francs à ruminer

cette prairie dans l'améthyste médiummnique

Est ce le paradis?

Que de partir sur le dique violet d'une planète

aux zéphyrs habitables

dans le sillon de nos fusions

d'atomes crochus

(...)

Je copilote Tu copilotes

Conjugaison de la ligne continue

Le rail est libre

La station de nos lettres de nuit

L'oiseau coincé dans le sifflet du chef de gare

 

Dans un gant de velours

une main fait le tour

allant crier sa plume

Un bec une hanche...

 

Dans un gant de velours

Léger léger...

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