Poésie
Pourquoi ce caban ? Parce que la houle des mauvais jours et des beaux jours... Oui mais la solitude... Je suis un passager du vent...
La terre a des odeurs... L'argent n'a pas d'odeur... J'écoute le vent qui balaie les troubles et je regarde ces nuages là bas avant l'orage et les flashs qui éclairent la nuit transitoire...
Sanglot sous le soleil la nuit lave les peines comme la pluie qui tombe comme le vent qui souffle dans mon crâne pleins de comètes & d'étoiles filantes n'oublie pas de faire un voeux !
Les mains dans les poches fredonnant mes amours... Un harmonica dans la bouche... Mais la vipère cornue piqua et dans le ciel t'en souviens tu ? Une étoile s'est éteinte !
Main verte du saule pleureur... Nuit des étoiles filantes le serpent se mord la queue pour un cosmos de rires sous la constellation de la lyre... L'oiseau est voyageur seul guérison !
Je tends mon pouce vers l'avenir Stop! Je ne veux pas mourir! Je n'ai que pour seul bagage mon âge ? Et encore... je sais faire le mort...
La roue tourne et le temps passe si vite dans mes rêves d'enfant perdu devant le réel...
Pobre corazon... J'angoisse et je suffoque... Alors un fisher man pour sortir... Mais j'ai le gosier à sec entre deux cigarettes... Il faut m'enfuir !
Code bar... Le marchand de sables est passé... Mes yeux se ferment aux bordures du comptoir de la même histoire à l'ivresse des rêves...
L'espoir renaît avec la chanson de Bilitis... Et je me lave le cerveau... Jongleur de mots avec un planeur dans cette île déserte...
Prisonnier de l'amour et d'un delirium je suis un je suis homme la nuit et le jour... Mais quand vais je me délivrer ? Du carcan des années passées...
Marcher à reculons sans barrières... La photographie c'était hier... J'avance comme un chapelet aux rythmes de mes prières... Et d'un pas lent quand j'hallucine au matin...
La nuit est ma compagne de mille étoiles à mettre au clair des poèmes sous la lanterne... Et je brûle de me délivrer du mal à la clarté de mon encre noire comme une source de lumière...
Je ne crois en rien étoile noir... L'injustice de dieu est grande ! Comme l'univers sans vie pour les hommes... Et je suis perdu dans le cosmos, ce vide sidéral, ce néant marginal... Seul seul seul à crever de tristesses...
Tendre baiser sous l'œil d'Osiris... Il me faut marcher longtemps... Combien de temps vais je encore souffrir ? Je ne suis rien et je veux devenir car aujourd'hui je n'ai plus d'avenir... Tout est flou même ma vie de fantôme...
Le cri d'amour, le cri de liberté... Mais où suis je ? Trouvere dans la lavande ou prisonnier d'un jeu atroce ? Bleue campagne et noire cité...
Larme salée... Te suicide pas ! Un hymne à l'amour ? Pour marcher sur les chemins... La Rose est recouverte de cire mais elle brûle de vivre !
Je leche la flamme du dragon aux notes multicolores... Musicien de rue chaude je joue à minuit entre un poème et une bougie... Enfin calme en harmonie...
Quand elle s'amourache, elle s'arrache et se detache... Mais elle va jusqu'au bout du sang qui bout... Un point c'est tout.
Quand l'enfer ne sera plus mon sort je serai peut être mort ? Et tous ces non-dits me bouffe la vie !
Je marche sur le trottoir ensoleillé en jongleur de mots rayons... Que les matins sont horribles sous le kaléidoscope des fleurs...
Un géant lege qui danse avec un hibou la sarabande... Mais dites moi combien ça coûte l'amour qui casse la croûte, le sol en béton de nos armes quand il ne reste que les larmes...
Un train de nuit passe et le petit oiseau va sortir... Sonne les cloches il est borgne sans eau de vie sans marc du Berry...
L'oreille qui ne retient que l'image... Les yeux qui goute le visage... La bouche de la bête comme un paysage... La main écoute la folle et le sage...