Après l'hibernation un soleil qui défenestre L'ours et le loup sortent Hou! Hou! Hou! Grrr! Grrr! Grrr! Il n'y a que des mots aux pensées pour des sesterces Et je brûle et me consumme avec tes ogres Ma barback à besoin des primaires Comme des besoins...
Les morts vivants c'est comme les chauves-souris Ils sortent de leurs cavernes la nuit Tout m'épuise à part ton silence Bon-bon tu chantes mes carences Mes manques de poésies en ce bas-monde Car en haut de la tour une bonde!
Elle cherche sans trouver personne Pas un gars qui ne sonne Au tocsin à la cloche des abysses éclatants Sommets de vies plumées lentement "Fais ce que tu veux""Va où tu veux" Peut-être au 24 Une horloge avec quatre pattes...
Camembert! Camembert! Il faut se taire Et jouer au ver léthargique du solitaire Je bois mon esclavage de reproduction Mange aux lointaines imaginations Et loge chez les mille-pattes J'aime quand tes besoins de blatte Sur le mur fissuré aux lézards sont...
Laisser moi rire un peu derrière la vague Des conneries des jalousies des envieux des envieuses Demain j'irais faire la manche avec ta dague J'assassinerai les soleils roses de tes heureuses Et je brûlerai les lettres de la petite merdeuse! Je vous agaga...
Solo le voyage est une aube renouvelée Des points de souffrances des points de ruptures Des points magnétiques des chants libérés Les vautours tournent autour de tes fémures! Les pirates ont un sourire pour les anars Et un rire féroce d'abordage pour...
Elle s'habille à la couleur de ses yeux Et moi tous les soirs je la déshabille un peu... Et tu me dis... Dans les pubs il n'y a pas d'étrangers Juste des personnes que l'on connait pas Alors quand je suis personne je vais au pub.
Votre rat de laboratoire bouffe les circuits Electriques de vos cuis-cuis de vos conduits Et se marre de la confortable pensèe Avec tout un tas de libertés mort-nés! Et ce que tu m'injecte comme poison Je le crache sur le chemin du bon!
Tout ce que je dis je l'ai rêvé Bien des cauchemares cet été Il faut sortir de son trou! Avec toiles et poussières et poux! Les puces de mon lit sont à carreaux Je mange en dormant la haut!
Je cherche celle qui se soulèvera de sa tombe Ou qui connait la fuite en trombe Avec le sourire des horizons Pour tous les pauvres cons! Ou qui aura le rire des érotismes Pour les maisons de l'ésotérisme!
Comment encore tenir la route! J'suis îvre de crachats! Et siffle verre sur verre après le doute Retourne à ta musique NA! La femme que je flash passe VAS-Y! Elle est belle comme les hi! des infinis!
Passe moi la moutarde et puis non la mayonnaise J'aime le poisson quand il est à la marseillaise Allons enfants de mauvaises troupes la soupe Et bien populaire mais tu prends ta loupe! Alors dans ce cas pas besoin de médicaments Et encore et encore tu...
Offre moi des fleurs des vagues d'amours des baisers chauds une flamme droite Mon vase attend mes voiles se gonflent mes lèvres s'ouvrent un feu brûle pour toi
Au fort Saint Elme il y a un dragon qui garde un joyau !
Je traîne mon âme en peine avec un trou dans le cerveau & une hache dans le coeur Ma carcasse sonne la pluie qui lave mon esprit tordu comme une fleur fanée.
Alors serpent à plumes il me faut muer comme dans ma jeunesse Métamorphosé en trouvère & jouer de l'harmonica des mots pour conjurer le sortilège Le piège de la maladie d'amour...
L'optimisme à l'eau de rose L'optique au sel d'argent Parfois j'étouffe alors je fume dans cannabis street Salut vieux crapaud noir Salut blanche colombe les hirondelles changent de trottoir & le cartoon en noir & blanc ressemble à mon présent qui astique...
On apprend la magie noire à l'hp... Zombie parmi les morts vivants... L'oiseau du malheur est né dans un brouillard chimique et les briseurs de rêves sont des millions... Mes antennes captent le chaos... Je ne suis plus rien qu'un grimoire fantôme...
Bruits et silences sa chevelure jusqu'au bas des reins pour le plaisir des sens... Moi mes cheveux dans la baignoire... Étoile noire rouge sang mon cœur...
À midi sous l'orbite de la lune le crapaud noir bave dans sa mare... La blanche colombe vole vers la paix de nos âmes et dans mon hamac entre deux pruniers je songe à vivre en musique le ciel debout...
Seul sur un quai de gare au petit matin bleu... Un oiseau sur la tête et un sac léger léger... Solitaire dans le froid j'attends la correspondance d'un poème.
Main verte du saule pleureur... Nuit des étoiles filantes le serpent se mord la queue pour un cosmos de rires sous la constellation de la lyre... L'oiseau est voyageur seul guérison !
La terre a des odeurs... L'argent n'a pas d'odeur... J'écoute le vent qui balaie les troubles et je regarde ces nuages là bas avant l'orage et les flashs qui éclairent la nuit transitoire...
Pourquoi ce caban ? Parce que la houle des mauvais jours et des beaux jours... Oui mais la solitude... Je suis un passager du vent...
Remise à flot du navire... Tu es à la poupe, je suis à la proue... Excuse moi pour la main que je n'ai pas tendu... Je rêvais d'un sommeil de plomb...