Derrière mes carreaux sales je vois le ciel propre d'étoiles
Heure creuse... temps mort... le silence me ronge...
& je me brûle!!!
Mais seul...
Derrière mes carreaux sales je vois le ciel propre d'étoiles
Heure creuse... temps mort... le silence me ronge...
& je me brûle!!!
Mais seul...
Avec ma tête de spermatozoïde
A love suprême ma queen
& j'éjacule des vers et des vers
pour enfanter un monde
Mon deuxième cerveaux à deux ailes
pour planer sur l'étrange
Libre & parfois en cage
pour vivre & pour mourir un peu...
Attends...
l'écheveau va se démêler enfin
j'élimine les scories...
En route mauvaise troupe!
Les roues d'un train dans la nuit tourne
sur les rails de l'être qui se croisent à l'infini
Je vais avoir de la visite...
Attends les brumes du petit matin
la flamme de cette bougie est une étoile qui brille
& les lampadaires de la ville s'éteignent.
Bateau de poussières
& lanterne magique
Une rose noire sur l'oreiller
La douleur de mon âme
Paresse & ivresse des lenteurs
Soleil je te pose des questions...
mais soudain ma vision se trouble.
Aux crient des oiseaux mon innocence
A l'heure bleue de la douceur aux yeux
Mon trésor c'est toi!
& je te garde au plus profond de mon coeur
Enfin la voix à l'unisson du non!
Pour une je t'aime... dans l'eau-delà...
Ma fée bien aimée qui me prolonge.
Griffes! Griffes! Griffes!
Le dragon crache des croches enflammées!
Il joue sur la partition du feu...
Tout ce que je demande
c'est que les oiseaux chantent sur ma tête...
Les cloches sonnent dans la brume du matin
n'oublie pas que nos pieds sont enchaînés au bagne
sur notre perchoir à oiseau...
Un ange est venu cette nuit me visiter
a posé sur ma bouche un baiser
chaud comme le feu dans mon coeur
qui dit merci merci merci petit bonheur!
(...)
Poésie mise
mise sous scélée
Combien de fois
suis je mort?
Un voyage imprudent
m'attend...
Vais je revenir de cette forêt
opaque?
Tes seins flasques
d'alcools?
& cette fumée qui monte
aux cieux
comme un appel vers la délivrance...
Dans ses yeux la haine
comme du chiendent
Hypocrite apocryphe
ne vois tu pas la fin du désir?
Celui de mourir enfin
après tant de luttes
contre la folie du monde!
Quelque part il est un sage
il m'attend...
& mon ange m'embrasse pour me souhaiter
d'écrire des vers encore longtemps!
C'est un poème Hopi
une légende indienne
avec une peinture de paix
mon père...
Préserve moi là où tu es
je te sens en moi!
Je sais maintenant
que tu me protège...
& dans cette ivresse d'un marc du Berry
je souhaite aux esprits d'être bon avec moi
pour que je puisse aller sur le sentier qui m'appelle!
Je mange la nourriture de l'esprit
& veux aller avec une âme!
NE PLUS LA PERDRE!!!
Ô faites moi oublier ma vie
dans l'ivresse & la débauche
Ô soupirs de dégoûts!
Avec ma laideur j'ai peur!
& puis il me manque quelques fusibles
pour retourner à la vraie vie!
Mais quelle est la vraie vie?
Horreur des psychoses! D'un délirium sans fin?
Veux tu me lâcher! Que le folie coupe les amarres!
Que je puisse voguer serein!
& voir le monde tel qu'il est?
Libre & sans camisole chimique!
Mon coeur à une raison que ma pensée ignore encore...
Comme autant d'étoiles dans la constellation du serpent
elles passent à la vitesse de la lumière
à la morsure du venin
Regarde autour de toi
tu es seul & bien seul!
Si esseulé que l'avenir est flou...
Je devrais porter des lunettes astronomiques!
Ou regarder dans un microscope mes fibres nerveuses!
& oublier une bonne fois pour toute l'argentique
de mon oeuvre de jeunesse...
Mais je ne vais pas me laisser dégriffer
ni me faire solder!
Les mouettes sont parties du quartier
c'est l'annonce du printemps...
(...)
En ce moment je me perds
vais je me trouver?
(...)
Journée pleine d'hallucinations!
j'ai touché du doigt ma folie?
Le pavé gravé dans la mare est une bête immonde!
& l'épée à double tranchant me va comme un gant de velours!
Mon double est enfermé dans le noir
un box étroit sans issue!
Ce n'est même pas un labyrinthe
sinon la solitude...
(...)
Je n'aime plus le jour!
Je n'aime plus la nuit!
Mais j'ai une caverne & la flamme
dans laquelle mon ombre écrit
avec l'énergie du désespoir & des perdants?
En idée de bonheur de juste respirer encore
sous une couverture de survie!
J'ai était pris dans l'avalanche de ma vie...
mais je suis encore vivant... parce que je pleure...
XXX