31 mai 2013
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y'en a qui manque pas d'air
Y'en a d'autres qui étouffent
& la fille de l'air
Rigole de la pouffe
Marcher à reculons
Sans cesse le plongeons
A rêver de navire
A rêver de zéphir
Perdu sous la voie lactée
Ma langue c'est effacée
Peut-être un S.O.S
Latitude tendresse
ou fusée de fesses
Berger sans laisse
Les chiens aboient
La caravane passe
& le faune qui voit
A des ailes de soies
Perdu sous la voie lactée
Ma langue c'est effacée
Ermite ici & là-bas
Je suis au monde
Mais je ne trouve
Où se trouve la sonde
Je mets de ma poche
Sonne pauvre cloche
Je ne suis à personne
Faut que tu me pardonnes
Perdu sous la voie lactée
Ma langue c'est effacée
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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S'ouvrir aux délices d'un bouquet de fleurs sauvages
cueillies dans tes yeux tendres
Une fleur dans la bouche
t'es yeux parlent
en me disant de regarder vers un ailleurs serein
Dans le champ ta démarche souple
& je vibre comme une corde sensible
Faisons l'amour! Déshabillons nous!
Je te veux dans ce paysage idyllique
de fleurs sauvages
de tendresses saines...
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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Le poète devrait être capable de parler de tous ses états
& ses états changent
Ensorcellement de la langue
en suspension des piliers
on se doit d'être ému
pour témoigner d'articles poétiques
La volonté d'aller loin
& le refus d'être dupe
Un univers pour être sauvé
une recherche métaphysique
& une intime vérité...
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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Tu es parfois surpris par la nuit
les fantômes les esprits la peur
J'observe le ciel étoilé
le vaste cosmos Les astres
& je note des mots des phrases
Un rythme une musique s'en dégage
Une épreuve une initiation?
Rendre concret un monde imaginaire
une rêverie...
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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Ouverture d'un bouton de rose absent
dans le pays où on arrive jamais
Des adresses sous les catacombes
va demande & on t'aidera
Le manque profond sera comblé
le sang perdu à songer
Il y a des trouées noires
C'est un travail que d'être vivant
La plus grande vertu du langage est le silence
une présence
un visage qui se met au soleil
le centre vide est innommable
Ma plus que vive
vérité incendiaire
une couronne affolée
Un rêveur de grand chemin
une lecture de braconnier
la lenteur pour lui
Bienfaisance du songe.
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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Il y a une distance à prendre
ou une révolte désespérée
pour rester libre
& prendre de la hauteur dans la marge
J'aime le rire
joyeux & parfois mélancolique
Anxiété & recherche existentielle
En accord avec moi même
le rêve fait partie de la réalité
Une projection abimée de nous même
Accepter le silence
il y a des moments où il n'est pas nécessaire de parler
J'ai une apparence de somnambule
dans les nuages...
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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Marcher sous l'eau avec un escalier
chantier d'écriture
1057 roses
la poésie peut-être silencieuse
Qu'est ce que je battis?
Des mots qu'ils faut ordonner
dire aurevoir à chacune des marches
On écrit sur le rien...
la poésie comme moyen d'exister au monde.
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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Crise & critique ont la même éthymologie
une étape de conflits & de révolutions intérieures
Marge d'incertitude D'indécision
ce que l'homme fait à l'homme
peut- être une rupture?
(...)
Histoire comme réalité & imaginaire
reconstruire le monde
Abandonné à soi même
qu'elle est la certitude?
L'incertitude peut elle nous projeter de l'avant?
Être de commencement
tout s'effondre...
La crise sans fin.
Published by jerome foulatier
3 mai 2013
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Dans un jardin secret
je cultive une fleur
amour & tendresse
je prends soin d'elle
Les papillons sur elle se pose
les abeilles la butinent
Un chant s'élève
Elle se refreme la nuit sur ma page
Fleur du soleil
Carline de mes poursuites
avec la recherche du bonheur
La lumière d'une bougie
fait bouger les ombres
mon bougeoir est une dame coifée
& j'attends pour t'arroser
Je veille sur un grain de toute beauté
tant de rêves étranges
avec la sueur du réveil.
Published by jerome foulatier
1 mai 2013
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Des ailes de lumières blanches
& noirs les affres de l'impurté
Verte langue
Rouge l'ombre de ma pluie
Bleus les coeurs aux inifinis du premier croisement
Orange quand tombe le poème de l'arbre de vie
Viens avec tes yeux violets
Médium marron du siècle
Devant la façade jaune claque les pas
sous le réverbère d'un soleil de minuit
& dans tes cheveux tire-bouchonnés
je bois le jour naissant.
Published by jerome foulatier